Attaque chimique de Khan Cheikhoun

Attaque chimique de Khan Cheikhoun
Date
Lieu Khan Cheikhoun
Victimes Civils
Type Attaque chimique au sarin[1]
Morts 87 à 200 au moins[2],[3],[4]
Blessés 400 à 557 au moins[3],[2]
Auteurs Drapeau de la Syrie Forces armées syriennes[1],[5],[6],[7],[8],[9],[10]
Guerre Guerre civile syrienne
Coordonnées 35° 26′ 43″ nord, 36° 39′ 06″ est
Géolocalisation sur la carte : Syrie
(Voir situation sur carte : Syrie)
Attaque chimique de Khan Cheikhoun
Géolocalisation sur la carte : Moyen-Orient
(Voir situation sur carte : Moyen-Orient)
Attaque chimique de Khan Cheikhoun

L'attaque chimique de Khan Cheikhoun, parfois désignée comme le massacre de Khan Cheikhoun, est une attaque à l'arme chimique perpétrée par le régime de Bachar el-Assad le , au cours de la guerre civile syrienne. L'attaque est menée par l'aviation des Forces armées syriennes sur la ville de Khan Cheikhoun, tenue par les forces rebelles alors engagées dans une offensive au nord de Hama. Le gaz utilisé, du sarin possiblement mélangé avec du chlore, provoque la mort de 100 à 200 civils et fait environ 500 blessés.

Cette attaque constitue une infraction à la Convention sur l'interdiction des armes chimiques dont la Syrie est signataire et entraîne de vives réactions sur la scène internationale. Plusieurs pays, comme les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et la Turquie accusent aussitôt le régime syrien de Bachar el-Assad d'être l'auteur du massacre. Trois jours après, les États-Unis réagissent en bombardant la base aérienne d'Al-Chaayrate.

Le régime syrien a nié sa responsabilité dans le massacre ; la Russie, allié de Damas, a pour sa part affirmé que la tuerie a été causée par le bombardement d'un avion syrien sur un entrepôt d'armes chimiques tenu par les rebelles. Cependant, après enquêtes, la responsabilité du gouvernement syrien est confirmée en septembre 2017 par la commission d'enquête des Nations unies sur la situation des droits de l'homme en Syrie, puis en octobre par le Joint Investigative Mechanism (JIM), la commission d'enquête conjointe de l'ONU et de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).

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  8. Jade Toussay, « Après l'attaque chimique, une intervention militaire contre Bachar al-Assad est-elle toujours possible? », Le Huffington Post,
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